Seconde Thème 1 : Chapitre 3 : Parenté du vivant et évolution.
Chapitre 3 : Parenté du vivant et évolution.
Introduction
Un peu d’histoire des sciences :
Classer les êtres vivants est un axe de recherche qui a intéressé l’Homme depuis de très nombreuses années.
Les premières classifications datent d’ Aristote (384 – 322 av JC)
Mais c’est avec Carl von Linné (Suédois 1707-1778 ap JC) que la classification prend vraiment une grande ampleur. Il constitue des groupes en se basant sur l’étude des caractères morphologiques des êtres vivants.
Nous avons déjà vu que tous les êtres vivants descendent d’un ancêtre commun.
On va ici s’intéresser uniquement aux vertébrés et tenter de comprendre pourquoi on les regroupes ensembles.
Nous étudierons le groupe extrêmement diversifié des vertébrés. Ils sont de morphologies très diverses. Ils occupent les milieux continentaux, aquatiques et aériens. Certains marchent, d’autres nagent, d’autres volent.
Problématique : Quels sont les caractères communs aux vertébrés qui justifient de les classer dans un même groupe malgré leur très grande diversité ?
I] L’organisation du squelette des vertébrés.
Voir TP 1 partie 1.
Au final on observe une organisation interne commune au sein des vertébrés.
Doc_élèves_Fiche_bilan_organisation_vertébrés
L’ensemble des caractères observés précédemment témoigne de l’existence d’un ancêtre commun aux vertébrés.
Cet ancêtre à transmit ces caractères à tous ces descendants.
Les espèces actuelles ou fossiles qui partagent les mêmes caractères, innovations évolutives, sont plus proche parents qu’avec d’autres espèces.
IV] Les mécanismes d’évolution : dérive génétique et sélection naturelle.
DM voir : http://www.ac-nice.fr/svt/productions/html5/derive2/
Dans une population d’organismes de la même espèce, il existe souvent une grande diversité génétique : de nombreux gènes sont représentés par des allèles différents. Chaque individu porte un ou deux allèles pour un gène, mais lorsque l’on considère la population en entier, on obtient un « pool d’allèles » et on peut calculer la fréquence de chaque allèle dans cette population. La fréquence de chaque allèle peut varier au cours du temps, c’est le point de départ de l’évolution.
1) La dérive génétique.